REPORTÉ

[18 mars, CinéMalraux, 19H] FUKUSHIMA, le couvercle du soleil

 

Débat avec les organisations concernées : Roland Desbordes ancien président de la Criirad, Kurumi SUGITA, socio-anthropologue et présidente fondatrice de l’association « Nos Voisins Lointains 3.11 » et François Vallet, militant écologiste et antinucléaire.


BANDE-ANNONCE :


La Criirad possède une expertise reconnue et dont l’indépendance est précieuse. Elle prépare un film dont on peut avoir l’avant-goût, avec quatre petites vidéos :

https://www.youtube.com/watch?v=1DruU6oSPwU&list=PL3IbOGKW-BxbaokXV_OmxjTG0AClwsSf9

 


Message à toutes les personnes dans le monde
qui continuent de se préoccuper
du sort des habitants de Fukushima
(mars 2020)


 

11 mars 2021:  Rencontre organisée par Les Amis du Diplo de Toulouse avec Rémi Scoccimarro et Christine Fassert.

Fukushima 2011-2021 : de l’emprise à l’impasse nucléaire

Rémi Scoccimarro, géographe, maître de conférences en langues et civilisation japonaises à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, détaché depuis 2016 à la Maison Franco-Japonaise de Tokyo interviendra en direct depuis le Japon. Comment, en dépit d’une décontamination plutôt efficace, les territoires frappés par l’accident de Fukushima restent confrontés à une impasse sociale et économique profonde, différence essentielle avec les régions où seul le tsunami a frappé et où le relèvement est en marche au prix d’un saccage profond, irréversible, et parfois proprement insensé, des espaces littoraux hérités. Les choix opérés pour la reconstruction, interrogent profondément nos modèles de développement, nos rapports de prédation-consommation du milieu et de l’espace, et les choix technicistes de gestion des aléas, au Japon comme en France.
Christine Fassert, socio-anthropologue, chercheuse-associée à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a coordonné le projet de recherche franco-japonais SHINRAI. Elle a été licenciée par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sécurité Nucléaire) pour insubordination en septembre 2020. Quelles sont les conséquences pour la population de la préfecture de Fukushima de la politique de zonage (choix d’évacuation, seuil radiologique retenu, …) menée par le gouvernement japonais ? Quels enjeux démocratiques et éthiques dans le difficile rôle des maires, chargés par les autorités gouvernementales de mettre en œuvre de cette politique de « retour à la normale » ? Comment après Tchernobyl (1986), Mayak (1957), ou même les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, l’accident de Fukushima s’inscrit dans un temps long ?