Sylvie, hispanisante, ouvrira le débat après une présentation générale, en présence du réalisateur Thierry Deronne, (clic sur le nom pour un extrait) qui vit depuis 20 ans au Venezuela.

Le lendemain soir, jeudi 29 mars à 20H30, au Forum, on pourra découvrir une œuvre (inédite) de Thierry Deronne, en présence du réalisateur pour en débattre. Rapide présentation du film dans l’article, les billets seront à retirer directement au cinéma.


Présentation

Évoquer en privé ou en public le Venezuela constitue un défi tant les clivages sont marqués, tant les événements et les changements qu’a connus ce pays depuis la fin du XXème siècle ont exacerbé les passions, ébranlé les esprits, nourri les uns d’espoir et les autres de crainte, de peur et de rage. Le lexique utilisé par les journalistes des médias dominants aussi bien que celui des hommes politiques qui nous gouvernent relève systématiquement du dénigrement, de l’attaque, de la condamnation voire de la diabolisation. Leur objectif consiste à créer une image, à formater nos esprits et générer en nous des émotions, des crispations de façon à ce que notre perception nous conduisent à accepter leur vérité et, sans doute, plus encore les décisions qu’ils prendront vis-à-vis de ce pays dans l’unique souci de préserver leurs intérêts. Ce n’est pas une nouveauté, d’autres nations en ont douloureusement fait l’expérience par le passé.

Alors, il est nécessaire de résister à cette instrumentalisation, de prendre de la distance, de réfléchir sur la base d’autres sources d’information, de récupérer notre capacité de raisonnement sur les événements et situations afin de nous trouver en mesure de nous forger une plus juste vision de ce qui se passe au Venezuela. Voilà ce que nous tenterons de faire ensemble lors de notre rencontre du 28 mars.

Brève bibliographie

-Tous les articles de Maurice Lemoine, Marco Teruggi, Christophe Ventura, Ignacio Ramonet, Geraldina Colotti.

-Tous les articles du Monde Diplomatique

-Tous les articles publiés sur le Venezuela sur les sites : Mémoire des luttes, Alterinfos, Venezuela infos qui donnent accès à des centaines d’articles sur les thèmes concernant le Venezuela, Dial, Telesur (articles, vidéos et programmes télévisés), Le Grand Soir, Investig’Action.

-Les ouvrages :

Maurice Lemoine Les enfants cachés du général Pinochet, Éditions Don Quichotte, 2015

Andrés Bansart, Comprendre le Venezuela, édition : Le temps des Cerises, 2016

Geraldina Colotti, Des taupes à Caracas, préfacé par Maurice Lemoine, Éditions du Cerisier, Collection « Place publique » 2016

-Le Blog des Amis du monde diplomatique et spécialement les liens suivants :

https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/11/09/lire-et-offrir-des-taupes-a-caracas-de-geraldina-colotti/

https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/02/15/%C2%A8comprendre-le-venezuela%C2%A8-andres-bansart-parle-de-son-nouveau-livre/

https://venezuelainfos.wordpress.com/2015/03/31/reflechir-avec-les-latino-americains-entretien-avec-maurice-lemoine-pour-la-sortie-de-son-livre-les-enfants-caches-du-general-pinochet/


Les soirées avec Thierry Deronne et Sylvie, vues pas Jesús Reyes

Bibliographie complémentaire (pdf téléchargeables)

Les douze victoires du président Maduro en 2017

Chavez 50 vérités


Présentation du film

Pour le film projeté le 29 mars à l’Astrée (Chambéry) :

« Histoire du Venezuela » (2018) inédit en France, apporte une perspective à rebours du « présentisme médiatique », avec un voyage dans le temps long d’une histoire populaire qui donne les clefs de ce qui se passe aujourd’hui.

 


rapide introduction par Maurice Lemoine pour Le Média :


Avec un rappel pour les plus jeunes, à qui le titre du blog ne parlerait pas.

RAFAEL ALBERTI, « A Galopar », hymne de la lutte des Républicains

Le texte de cette chanson est un poème de Rafael Albertí, poète militant, engagé dans le camp républicain, qui prît une part ardente aux activités de l’Alliance des intellectuels anti-fascistes lors de la guerre civile. Il est mis en musique par Paco Ibañez.  Chanteur engagé et libertaire, fils d’un sympathisant anarchiste espagnol.

A galopar

Las tierras, las tierras, las tierras
de España,
las grandes, las solas, desiertas llanuras.
Galopa, caballo cuatralbo,
jinete del pueblo,
al sol y a la luna.

¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!

A corazón suenan, resuenan, resuenan
las tierras de España, en las herraduras.
Galopa, jinete del pueblo,
caballo cuatralbo,
caballo de espuma.

¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!

Nadie, nadie, nadie, que enfrente no hay nadie;
que es nadie la muerte si va en tu montura.
Galopa, caballo cuatralbo,
jinete del pueblo,
que la tierra es tuya.

¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!

Au grand galop

Les terres, les terres, les terres
d’Espagne
Les grandes, immenses, désertes étendues
Galope cheval balzan
Cavalier du peuple
Sous le soleil et la lune

Au galop,
Au grand galop
Jusqu’à les ensevelir dans la mer !

Tel un cœur qui cogne, sonnent et résonnent
Les terres d’Espagne sous tes quatre fers
Galope cavalier du peuple
O cheval balzan
O cheval d’écume

Au galop,
Au grand galop
Jusqu’à les ensevelir dans la mer !

Personne, personne, en face personne
La mort n’est personne chevauchant avec toi
Galope, cheval balzan
Cavalier du peuple
Car la terre est tienne

Au galop,
au grand galop
Jusqu’à les ensevelir dans la mer !

Traduction : Dominique Fernandez

Chanté par Paco Ibañez, en présence du poète Alberti, qui lit son poème en introduction :

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